L’auteur est un poète-cardiologue. Il ausculte le cœur de la vie pour comprendre les états d’âmes, les soubresauts, les secousses, les pulsions, les pulsations d’une société qui lui tient à cœur, étant issu des entrailles de celle-ci. Son cœur bat au rythme de sa société. Tantôt il s’affole quant il a peur pour elle, tantôt il se calme quand il sent ses concitoyens revigorés par un sentiment d’optimisme, de renouveau, de dignité. Pour l’auteur, la vie est un laboratoire. Chaque pas que nous faisons doit nous projeter vers un avenir plus radieux en tenant compte des enseignements des échecs. Sa devise est : Un pas en arrière, deux pas en avant. De la synthèse de sa vie, l’auteur, a extrait des fables et des nouvelles écrites avec l’art et la manière.
Ddunit d aɣerbaz n umdan, yal asurif di tudert-is d tadyant, yal tadyant d tamsirt, yal tamsirt teɛa azwel. Amdan si zik yerwa amdegger d ddunit, yerwa tilufa, yal taluft teslemd-as amek ara yimmager tudert. Timsirin n ddunit, d adlis anda ara d-naf yal taneqqist deg-s tamsirt, yal tullist deg-s anamek, d imedyaten ara yemlen abrid i yal win ara yeɣren adlis-agi.Amyaru iɣezz s tektiwin-ines yeseqdec tamawalt iwatan di tira-s, yeɛreḍ ad d-yessenfali s yimru-s d uɣanib-ines, ayen akken yefren deg wul n yal d amdan, s tira-s yebɣa ad yefsi tiyersi ikarsen amdan d wuguren yettemlil di tudert-is n yal ass neɣ di tmetti deg-i yettidir. Qqaren : Abrid igezmen d win i iqerben, Ad d-naf amyaru yella wayen d-yesmuḥyet si tutlayin nniḍen ar teqbaylit. Ayen d-yesmuḥyet yefka-as udem n tsekla taqbaylit, yerna-as tugna tettidir tmetti taqbaylit n yiḍelli akk d tinna n wass-a, akken yal win ara tt-yeɣren ad iḥulfu tella deg-s teqbaylit d wansayen-is.
De son vivant, Saïd souhaitait publier un recueil de ses billets. La mort l’a empêché de concrétiser son souhait.
Il n’a pas été facile de faire un choix sur les quelques mille cinq cents billets et rubriques et autres écrits publiés dans Alger républicain sous la rubrique El Ghoul, dans Le Matin sous la rubrique Mesmar J’Ha, dans Ruptures, dans El Manchar et Baroud, dans Le Soir d’Algérie, des caricatures agrémentaient également certains de ses écrits.
Mais lui mieux que personne peut dire pourquoi il écrivait avec une telle constance. Laissons-le parler.
« Voici livré au public, ce premier recueil de billets. Ils ont paru dans Alger républicain sous la rubrique El Ghoul et dans Le Matin sous la rubrique Mesmar J’Ha.
L'auteur retrace le voyage, d'un couple de Beurs parisiens venus découvrir le pays des grands-parents, le temps d'un été indien. Ils découvrent les profonds bouleversements que connaît l'Algérie à travers l'affrontement entre les traditions ancestrales et la modernité venue d'Occident.
L' Auteur :
Rachid Oulebsir, né en 1953 à Tazmalt ( Algérie ), est diplômé des universités Paris-Nord et Paris-I-Panthéon Sorbonne ( 1978 ). Chercheur indépendant en Culture populaire, il vit en Kabylie dans la ferme familiale où il mène une vie de paysan accompli partageant son temps avec bonheur entre la culture et l’agriculture. Reporter de la presse écrite, Il a durant vingt ans, pris le pouls de l’Algérie profonde en pleine mutation. Ses reportages, consacrés aux pratiques du terroir en déshérence et aux savoir-faire en déclin, constituent des repères incontournables pour une lecture de l’Algérie d’aujourd’hui .
La multiplication des trajectoires peut rendre explicites les modes de fonctionnement des mécanismes qui fondent une société et sa culture.la figure singulière de Lbachir Amellah dans la vallée de la Soummam mérite d’être connue car elle est porteuse d’une histoire et d’une mémoire, spécifiques certes, à la région mais surtout partie intégrante d’un monde amazighe aujourd’hui morcelé et peu étudié.
Comment rendre compte de la spécificité de Si Lbachir si nous n’essayons pas de sortir du cadre restreint de la vallée ? On peut dire qu’à la fois dedans et dehors, ce dernier avait une fonction de célébration : chanter les bienfaits des dieux et des hommes. Les plus grands poètes, ceux qui étaient visités par le souffle poétique, étaient en quelque sorte hors norme et, du coup, hors société. Il en est ainsi des plus importants de ce siècle. Poètes errants, derviches, saints, devins. Tous étaient jugés et jaugés par leur maîtrise du verbe, comme si l’art était un signe d’élection qui plaçait le poète en dehors du groupe et du monde. À la fois semblable par bien des côtés ( la forme du poème et une tendance évidente à la transgression ), et différent de Si Mohand, Lbachir Amellah est resté proche de la tradition poétique ancienne. Tel le raïs , il a poursuivi une trajectoire ( poétique et musicale ) à l’intérieur même de sa société, de son groupe à l'instar des poètes-chanteurs Chleuhs. Il n’a pas essayé de rompre avec son monde, ce qui montre un personnage parfaitement équilibré ayant établi une véritable synthèse entre les règles sociales ( marié ) et celles qu’exige la vie d’un artiste « ambulant » ( amedyaz ,au sens de la tradition ).
Que la transgression en réalité la célébration des amours interdites soient élevées à côté de l’amour des dieux et des saints, rien n'est aussi fondé en sens car pour le poète ce n'est pas une entorse à la règle. Canal de son groupe, il ne fait qu’exprimer les désirs profonds et les fantasmes des siens.
Ce cheminement couronné par un retour à la mystique populaire n’est en rien scandaleux : c’est la voie poursuivie par de nombreux poètes et de raïs amazighes de l’Atlas et du Sous. Donner à connaître cette pratique est un apport important à une culture qui reste encore à défricher. Emblèmes de la région, certains de ses poèmes resteront, parmi nous, des voix les poétique est un apport important à une culture qui reste encore à défricher. Emblèmes de la région, certains de ses poèmes resteront, parmi nous, des voix les plus éclarantes et les plus enrichissantes pour l'avenir de nos enfants. Tassadit YACINE.
A la fin du mois d’octobre 2011, cinquante quatre ans après sa démobilisation, le soldat de deuxième classe, Albert Naour est retourné à El Maïn, un village de Kabylie. Incorporé dans le régiment du 4éme dragon, il y avait effectué son service militaire obligatoire pendant la guerre d’Algérie.
Retour à El Maïn, écrit avec Marcel Gozzi et préfacé par Madame de Bollardière, retrace les principaux épisodes du retour d’Albert Naour. L’ancien soldat raconte l’accueil émouvant et sincère des habitants d’El Maïn et des villages qu’il a visités : Beni Ourtilane, Djahnit, Boutouab, Toufirt, Ouled Sidi Idir, Tamokra, lieux d’accrochages mémorables et de souvenirs poignants. Il dit ses découvertes, ses surprises et sa rencontre amicale avec d’anciens soldats de l’ALN. Il livre ses souvenirs à vifs et ses réflexions sur le monde, l’histoire, la guerre et les hommes.
Son témoignage humain et poignant est riche d’espoir de paix pour l’avenir des relations entre les hommes de bonne volonté et les peuples.
Les droits des auteurs seront intégralement reversés au profit des enfants d’El Maïn
ISBN 978-2-35453-032-7
Les auteurs :
Albert Naour
Né à Locunolé, puis adolescent à Tremeven dans le Finistère sud, Albert Naour, jeune paysan breton fut contraint de faire son « service militaire » en Algérie. Il avait 21 ans en 1956. Comme des milliers de jeunes, il est sorti traumatisé de cet épisode dramatique qui a duré pour lui 20 mois. Habitant à Clohars-Carnoët, il s’est tu pendant 48 années. Puis, dans un premier livre La jeunesse d’Albert, écrit avec Marcel Gozzi, en 2008, il a raconté avec sincérité son aventure algérienne. Et maintenant, avec Retour à El Maïn, il retrouve les lieux où il a vécu un rude passé, et apprécie l’accueil et l’amitié du peuple kabyle et le pardon des réciproque des offenses, au-delà des ressentis.
Marcel Gozzi
Né dans un petit village franc-comtois, ce fils d’émigré italien, ingénieur civil de la Métallurgie et de l’Industrie des Mines, a exercé des fonctions de direction dans plusieurs sociétés françaises et anglo-saxonnes. Maintenant à la retraite, il vit à Clohars-Carnoët, est devenu Breton par cœur et par choix et se consacre à l’écriture. Auteur d’une douzaine d’ouvrages, il assiste, en particulier, son voisin Albert Naour dans son travail de mémoire.
Dans les dernières décennies du XIXe siècle, une jeune Juive native de Ghardaïa, et un jeune musulman mozabite décidèrent de se marier envers et contre tous. Le couple eut une seule fille qui épousera un colporteur kabyle d'huile d'olives et de figues sèches.
Le marchand et sa femme s’établirent non loin de Bejaia, dans la vallée de la Soummam. Au début des années 50 du siècle dernier, Leur fille, à 30 ans, se maria avec un Kabyle, ancien militaire de carrière, rentré d’Indochine.
Le couple eut un garçon, qui, plus tard, choisira le métier d’Imam. A la fin du XXe siècle, après la démission du Président de la République, l’annulation du deuxième tour des élections législatives , et l’apparition du terrorisme ismaliste, l’Imam qui venait de perdre sa mère, n’ayant plus d’attache en Algérie, décida de s’exiler en France.
L’auteur vous entraîne dans les sillons d’une étonnante intrication judéo musulmane sans précédent.
ISBN :978-2-35453-034-1 - Prix TTC : 19 €
SELECTION PRIX LITTERAIRE LUCIEN CAROUBI 2015 pour la Paix et la Tolérance
L’ Auteur :Né en 1951 en Kabylie maritime du Sahel, pétrochimiste de formation, il a, toutefois, une propension pour la littérature. Imprégné de la culture berbère, il tend, comme son aîné Mouloud Feraoun, à la faire connaître à travers le monde. Aujourd’hui, paisible retraité, c’est de ses montagnes kabyles qu’il observe les mutations sociétales de son pays kabyle.
Avec beaucoup de modestie, Youcef MAZARI propose un important travail de recherches historiques retraçant la vie de TADMAIT et de sa région depuis l'antiquité, puis pendant les périodes arabe ,turque, française, ainsi que la fondation du Camp du Maréchal.Sa grande soif de connaître et de faire connaître l'histoire de sa région a guidé l'auteur dans le "labyrinthe de l'histoire" ,les Iflisen N’melli sont situés à la plus grande proximité d’Alger.Ils se sont ainsi trouvés postés en situation exposée de«gardiens des portes de la Kabylie » Dans cette partie la plus occidentale de la Kabylie, ils habitent les hauteurs d’un premier ensemble de moyenne montagne qui, entre les vallées du fleuve Isser, à l’Ouest, et de la rivière Bougdoura, affluente du Sebaou, à l’Est, domine les basses plaines et collines entre les fleuves Sebaou et Isser, où passent à la fois deux routes qui les contournent : au Nord celle d’Alger à Tizi-Ouzou, gardée par les bordjs turcs de Menayel et de Sebaou, et, à leur flanc est celle autrefois suivie par les Turcs d’Alger à Constantine par leur bordj de Boghni.
La pluie tiède, le vent doux, la magie de l’épouvantail qui se confie à la fée, une approche de la solitude très bien mise en valeur pour le public concerné, font de ce livre de contes, un ouvrage remarquable —Avec des dessins de l’auteur et une adaptation en Français - Tamazight et Arabe , nous entrons dans une thématique nouvelle, toujours fortement ancrée dans la symbolique berbère. —A l’ère de l’industrialisation de l’Algérie, l’auteur nous raconte avec talent, l’histoire de l’épouvantail: cette forme étrange, censée faire peur aux oiseaux afin de protéger les récoltes, n’est pas sans inquiéter les enfants villes .—Retrouvailles annuelles des enfants des villes et des campagnes, dans ces espaces de kabylie où les cousins aiment se retrouver chaque année à l’époque des vacances.
Tamazight-Arabe-Français un livre de contes écrit dans les trois langues . Illustrations Mohand Akli Guettaf.
A l'image de la Tunisie d'aujourd'hui, l'écriture de l'auteur est décomplexée et enjouée: elle enfièvre et ne laisse personne indifférent.Déroutant, poignant, incandescent, parfois hilarant et, surtout, très libre. Léger, gouailleur, profond, le premier roman de Zoubeir Bornaz envoie valser tous les clichés et, sans moralisme aucun, pointe du doigt les paradoxes de la société tunisienne, abordant des sujets sur l'enfance et l'adolescence tels que les séances au Hamam des femmes,la circoncision, les premières rencontres féminines, les travestis, ou les homosexuels, mais aussi les femmes trompées et les mères qui ferment leur gueule, sans jamais sombrer ni dans le folklorisme, ni dans le misérabilisme.
On a beaucoup écrit sur Cheikh El HASNAOUI, ce chanteur mythique kabyle des années 1940/1970, dont l'exil a ajouté quantité de mystères et suscité tant de commentaires. Mais jamais un travail aussi scientifique sur les profondeurs de l'âme d'El Hasnaoui n'avait été entrepris
50 ans après l'indépendance de l'Algérie, force est de constater qu'après 4 générations, tous les systèmes d'intégration socio politique mis en place sur les 2 rives de la méditerranée ont échoué.
Revient sur les 150 jours de la révolution tunisienne en 2011 : les origines de la révolte, les conditions de vie des populations, le pouvoir et les médias sous Ben Ali, la torture, le rôle de la police et la fuite du dictateur en Arabie Saoudite.