C’est par réaction à ce qu’écrivait en 1953, Gabriel AUDISIO, historien, “ Il serait curieux qu’à l’époque où les Kabyles ont pris l’habitude de s’exprimer et d’écrire en Français ou en Arabe, que leur littérature populaire se remit à prospérer dans leur langue natale, et peut-être même en vint à être écrite ”, que Julien PESCHEUR créa les Editions Franco-Berbères “ Sefraber ”en Novembre 2006. Implantées en France et dans le nord de l’Afrique, nous voulons donner aux auteurs de talent, Français, Berbères et Arabes, des possibilités de contribuer à l’expression culturelle plurielle des cultures française, amazighe et arabe. Aux lecteurs, nous voulons donner des outils qui permettent de connaître d’où ils viennent pour savoir où ils vont.
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Tamedyazt n Aɛmer d tamedyazt n tafat i d-iflalin seg wussan-nni n tillas. Di tallit-nni n ṭṭrad ger tayri d uɣurru. Tallit-nni nerra ass-a ɣer deffir tuyat akken ad tt-nettu, imi nuggad ad nefk udem i tidett. Aɛmer ismekti-yaɣ-d tayri-nni nugi ad nwali, nekkni nettnadi fell-as asmi nɣuc iman-nneɣ asmi nɣuc tameddurt nneɣ. Tayri n tudert, tayri n umdan, tayri n tidet, tayri n temlel, tayri n tezdeg. D tayriwin-a i ɣef nesberber nekkni i ɣef yezwi umedyaz takka.
Baudelaire a écrit un jour, qu'il transformait la boue en or; il en est ainsi de la poésie d'Amar GACEM, dont les rayons lumineux sont les rescapés des nuits noires de l'affrontement entre l'amour et la tromperie. Cette période qui se trouva reléguée dans le brouillard de l'oubli, comme une page que nous ne voulons pas lire, mais oublier. Le poète est celui qui refuse l'oubli, aussi il nous invite à regarder dans les yeux une partie de ce qui fait notre vérité, une vérité unie à l'amour et à la recherche duquel nous ne mimes nulle passion. S'il y a une chose, nous dit Amar GACEM, que nous n'avions pas su construire, c'est bien l'amour, ce viatique vers l'autre, ce pont vers l'harmonie, ce petit pas que nous attendons et qui nous attend partout où l'homme rêve de bâtir une maison que la bêtise abhorrerait.